30 Août 2016

Historique des événements

Événements 2016

14/09/2016 : Publication du 1er catalogue GAIA

Événements 2014

02/10/2014 : Premiers spectres du satellite Gaia

La figure ci-dessous montre un des premiers résultats de la chaîne de traitement spectroscopique des données Gaia-RVS au CNES-DPCC.
Elle montre le spectre calibré en longueur d'onde et en flux sur les trois CCD "along scan" pour un seul transit. La magnitude GRVS interne apparente, calculée à partir du flux du spectre, est environ 5,5. L'étoile est HIP 117279 et est une géante K5.
Un grand nombre de lignes apparaissent dans le spectre auprès des trois raies CaII. À partir de ces spectres, dont les raies sont décalées par l'effet doppler, le logiciel STA (Single Transit Analysis) dérive la vitesse radiale en utilisant trois méthodes différentes.
Les vitesses radiales obtenues par chaque méthode apparaissent en haut de la figure et sont cohérentes entre elles.
Ceci indique que le résultat calculé par le pipeline est bon. La médiane de ces trois déterminations donne la vitesse radiale spectroscopique associée à l'étoile. La vitesse radiale calculée à partir d'observations sol trouvée dans la littérature est cohérent avec les résultats du pipeline, si la correction barycentrique le l'ordre de 19km/s est appliquée.

 ESA/Gaia/DPAC/CNES/Yves Viala, Françoise Crifo
Crédits : ESA/Gaia/DPAC/CNES/Yves Viala, Françoise Crifo

Le pipeline de traitement spectroscopique est développé par le groupe CU6 du DPAC, en étroite collaboration avec les équipes du centre de traitement des données Gaia au CNES. Il sera exécuté quotidiennement et devrait produire des dizaines de million de spectres chaque jour.

Lire l'article complet sur le site de l'ESA (en anglais).


Fin 07/2014 : Revue de fin de recette en vol du satellite Gaia.

La revue de fin de recette en vol du satellite Gaia a eu lieu le 18 juillet 2014 et a confirmé que le satellite et le segment sol étaient prêts à démarrer les opérations de routine. Les experts scientifiques et techniques et toutes les équipes impliquées ont effectué un très gros travail pour contourner ou limiter les impacts des anomalies rencontrées et les performances scientifiques ont été recalculées sur la base des résultats de la recette en vol. Elles sont disponibles à l'adresse suivante :

http://www.cosmos.esa.int/web/gaia/news_20140729

Une première version du catalogue Gaia est prévue durant l'été 2016.


05/2014 : Atelier biannuel de traitement des objets de l'unité de la coordination 4 au CNES, Toulouse.

Entre le 19 et le 21 mai, l'équipe GAIA du CNES a accueilli au CST une trentaine d'astronomes venant d'Algérie, de Belgique, du Brésil, de France, de Finlande, d'Italie, de Russie, d'Espagne et de Taiwan, pour le workshop biannuel de traitement des objets de l'unité de la coordination 4 (CU4). Ces scientifiques sont responsables du développement des algorithmes en cours d'intégration dans le DPCC (Data Processing Centre CNES).

Participants à l'atelier du mois de mai 2014

La CU4 est souvent appelée la "poubelle" de GAIA, car elle reprend tous les objets qui ne peuvent être classifiés en tant qu'étoile simple. CU4 caractérise les "Objets Étendus", c'est-à-dire les galaxies et les quasars, les "Étoiles Non Simples" c'est-à-dire les binaires Astrométriques, Spectroscopiques, Photométriques et enfin les "Objets du Système Solaire" c'est-à-dire les astéroïdes.

Les points abordés pendant ces 3 jours de réunion ont été l'évolution des chaînes du traitement depuis la dernière rencontre et l'avancement des vérifications de la performance du satellite depuis son lancement le 19 décembre 2013 sur un Soyouz depuis la Guyane.

Cette réunion a eu une importance particulière car la mission nominale va commencer dans moins d'un mois et une partie de la chaine SSO pourra enfin tourner et détecter de nouveaux astéroïdes, déclenchant les alertes scientifiques permettant aux observatoires sol du GAIA-FUN (Follow Up Network) d'effectuer des observations détaillées. En plus, un essai majeur utilisant les vrais mesures prises par la satellite va commencer cet été afin valider les interfaces entre les différents centre de traitements Européens, situées à Cambridge, Genève, Madrid, Turin et Toulouse.

En plus de CU4, DPCC, le plus grand des centres de traitement GAIA, héberge aussi les chaînes du traitement de la CU6, spectroscopie et de la CU8, paramètres Astrométriques.


06/02/2014 : Gaia fait la mise au point.

Gaia, l'arpenteur de milliard d'étoiles de l'ESA, fait lentement la mise au point. Cette image test montre un amas d'étoiles denses dans le Grand Nuage de Magellan, une galaxie satellite de la Voie Lacté.

Lorsque Gaia va commencer à faire des mesures de routine, il génèrera des quantités de données réellement énormes. Pour maximiser la science clé de la mission, seuls de petits "extraits" centrés sur chacune des étoiles qu'il détectera seront envoyés sur Terre pour Analyse.

Image d'étalonnage de Gaia - © ESA/DPAC/Airbus DS
A Image test de Gaia de l'amas d'étoiles jeunes NGC1818 dans le Grand Nuage de Magellan, faisant partie de l'étalonnage et des tests avant que la phase science de la mission ne commence. Le champ de vue est de 212 x 212 arc secondes et l'image est approximativement orientée avec le Nord en haut et l'Est à gauche. Le temps d'intégration de l'image était de 2,85 secondes et l'image couvre une surface de moins de 1% du champ de vue complet de Gaia. © ESA/DPAC/Airbus DS

Cette image test, prise pendant la recette en vol de la mission pour "ajuster finement" le comportement des instruments, est l'une des vraies "images" vue par Gaia, mais ironiquement, ce sera aussi l'une des dernières, étant donné que le principal mode scientifique opérationnel de Gaia n'implique pas d'envoyer des images entières sur Terre.

Lire l'article complet sur le site de l'ESA (en anglais).


27/01/2014 : Gaia, les premières données arrivent.

Depuis le lancement, les données provenant du satellite arrivent au centre de traitement de l'ESA à Villafranca (Espagne) qui les traite.
La totalité des données sont transmises par l'ESAC au CNES qui assure le backup de la base de données centrale de l'ESAC.

La participation du CNES à la recette en vol Gaia (phase contractuelle d'acceptation de validation du bon fonctionnement du satellite Gaia entre ESA et ASTRIUM) a commencé le 16 janvier avec la réception des premières données scientifiques du RVS (radial velocity spectrometer).
Ces données ont été classées et envoyées via le portail gaiaWeb aux experts instrument CU6.
Les scientifiques participent à la recette en vol en tant qu'experts instrument afin d'évaluer la performance du RVS.

La première chaîne scientifique (Calibration du biais non uniforme à partir de séquences spectroscopiques sur des objets virtuels) a été exécutée. Les résultats ont été envoyés aux scientifiques pour validation.

Le recette en vol Gaia doit se terminer fin avril avec une revue fin mai. Les traitements cycliques et journaliers vont ensuite débuter et s'enchaîner pendant toute la durée de la mission, avec de plus en plus de données à traiter et de chaînes scientifiques à activer.

8 janvier 2014 : Gaia a atteint son orbite opérationnelle.

Gaia, le cartographe d'un milliard d'étoiles de l'ESA est maintenant sur son orbite opérationnelle autour du point de Lagrange "L2", un point virtuel gravitationnellement stable à 1,5 millions de kilomètres de la Terre. Gaia est sur son orbite de 180 jours autour de L2, une orbite de 263 000 x 707 000 x 370 000 kilomètres.

L'insertion en orbite autour de L2 est une tâche relativement complexe, accomplie en effectuant la poussée des moteurs de Gaia de manière à pousser le véhicule spatial dans la direction voulue, tout en protégeant les délicats instruments scientifiques du Soleil.

Une fois que les instruments du véhicule spatial auront été entièrement testés et calibrés - une activité commencée pendant le trajet vers L2 et prévue pour durer encore quatre mois - Gaia sera prêt à entrer dans sa phase opérationnelle de cinq ans.

Lire l'article complet sur le site de l'ESA

Événements 2013

19/12/2013 : Lancement du satellite Gaia réussi !

Lancement de Gaia
Lancement de Gaia

Le satellite de l'ESA, l'agence spatiale européenne, a été envoyé dans l'espace par une fusée Soyouz ce jeudi 19 décembre 2013 depuis le Centre spatial guyanais. La mise à feu du lanceur a eu lieu, comme prévu, à 10h12 (heure de Paris). Le satellite a été libéré dans l'espace 42 min après le décollage. Il devrait maintenant mettre un mois pour atteindre le point de Lagrange L2, un point très spécial du système solaire. Il se trouve à l'opposé du Soleil par rapport à la Terre, à 1,5 million de km de la Terre, c'est 5 fois la distance Terre-Lune. Ce point tourne avec la Terre autour du Soleil avec la même période. Gaia va voir devant lui défiler toute la galaxie en un an. Le Centre spatial de Toulouse du CNES abrite un des 6 centres de calcul européens de la mission Gaia qui doit durer 5 ans.

Lire aussi l'article sur le site du CNES.
Pour suivre les actualités de la mission Gaia, voir le site de l'ESA (en anglais)


12/2013 : Suivez, en direct, le lancement du satellite Gaia le 19 décembre

Le satellite de l'ESA, l'agence spatiale européenne, devrait être envoyé dans l'espace grâce à une fusée Soyouz depuis le Centre spatial guyanais, le 19 décembre prochain. Gaia devra cartographier plus d'un milliard d'étoiles de notre galaxie, La Voie Lactée, avec une précision inégalée. Un des centres de traitement principaux des données du satellite a été installé au CNES, à Toulouse.

Mise à feu à 10h12 (heure de Paris)

  • Date de lancement : 19 décembre 2013 (heure de Paris)
  • Version fusée : Soyouz
  • Satellite : Gaia
  • Heure du tir : 10h12 (heure de Paris)
  • Début du programme vidéo : 9h52 (heure de Paris)

Pour suivre le lancement de Gaia, voir le site CNES


22/11/2013 : Une nouvelle date pour le lancement

L'ESA a communiqué une nouvelle date pour VS06-Soyouz-Gaia. Le lancement est prévu le 19 Decembre 2013 à 09:12:18 UTC.

Pour suivre les actualités de la campagne de lancement de Gaia, voir le Blog de l'ESA (en anglais)


30/10/2013 : Une nouvelle date pour le lancement

Arianespace a communiqué le 29 octobre une nouvelle date pour VS06-Soyouz-Gaia. Le lancement est prévu le 20 Decembre 2013 à 09:08:13.7 UTC.


24/10/2013 : Mission Gaia : la Voie Lactée bientôt cartographiée

Article et film sur la mission Gaia sur le site Euronews


23/10/2013 : Le lancement du satellite Gaia est repoussé

Hier, il a été décidé de repousser le lancement de la mission Gaia de l'ESA après l'identification d'un problème technique sur un autre satellite déjà en orbite.

Gaia partage certains des composants impliqués dans ce problème technique et la notification rapide de ce problème a permis aux ingénieurs travaillant sur les dernières préparations du satellite de prendre des mesures de précaution supplémentaires.

Le problème concerne des composants utilisés dans deux transpondeurs sur Gaia qui génèrent des "signaux de datation" pour envoyer la télémesure scientifique. Pour éviter des problèmes potentiels, ils seront remplacés.

Les transpondeurs vont être enlevés de Gaia à Kourou et renvoyés en Europe, où les composants potentiellement défectueux seront remplacés et vérifiés. Lorsque le remplacement sera effectué, les transpondeurs seront réinstallés dans Gaia et des vérifications finales seront faites.

Une conséquence de ces mesures de précaution est qu'il ne sera pas possible de lancer Gaia au cours de la fenêtre de lancement actuelle qui incluait la date visée du 20 novembre.

La prochaine fenêtre de lancement du satellite s'étend du 17 décembre 2013 au 5 janvier 2014.

Lire la nouvelle en entier sur le site de l'ESA (en anglais)


10/10/2013 : Test du déploiement du bouclier thermique (DSA) en salle blanche à Kourou

Test déploiment du bouclier thermique Test déploiment du bouclier thermique Test déploiment du bouclier thermique
Test déploiment du bouclier thermique Test déploiment du bouclier thermique

Animation du déploiement du bouclier thermique (© ESA)
Animation du déploiement du bouclier thermique (© ESA)


29/09/ 2013 : Conférence "Gaia, un milliard d'étoiles dans le collimateur" à la Cité de l'Espace à Toulouse

C'est à la Cité de l'Espace, le dimanche 29 septembre, dans le cadre des journées Ciel en Fête, que s'est tenue cette conférence organisée en partenariat avec la 3AF. Plus de 100 personnes se sont pressées en salle Altaïr pour écouter une conférence en 3 actes. Frédéric Arenou, ingénieur de recherche HC au CNRS/Observatoire de Meudon a planté le décor scientifique pour faire le point des grands enjeux scientifiques de la mission ; Vincent Poinsignon, chef de projet Gaia à Astrium, nous a dévoilé (presque) tous les défis techniques qu'il a fallu relever pour répondre aux attentes des scientifiques ; et Véronique Valette, Chef de projet Gaia au CNES, nous a présenté les moyens mis en place pour relever le challenge que représente l'exploitation d'une telle masse de données. Les intervention se sont prolongées par les questions d'un public attentif et soucieux du bon fonctionnement de la mission.

Conférence à la Cité de l'Espace le 29/09/2013 - © Gil Denis
Conférence à la Cité de l'Espace le 29/09/2013 - © Gil Denis


29/09/2013 : Gaia à la Journée Porte Ouverte de l'Observatoire de Bordeaux

L'Observatoire de Bordeaux a accueilli plus de 1700 visiteurs à l'occasion de sa Journée Porte Ouverte le dimanche 29 septembre 2013. Gaia y était à l'honneur avec deux conférences et un stand présentant des maquettes du satellite, l'exposition itinérante sur Gaia créée par l'Observatoire de Paris, et des animations. Les chercheurs impliqués dans la préparation scientifique de la mission ont pu expliquer leurs travaux et répondre aux nombreuses questions du public.

Journé Porte Ouverte de l'Observatoire de Bordeaux Journé Porte Ouverte de l'Observatoire de Bordeaux Journé Porte Ouverte de l'Observatoire de Bordeaux
Journé Porte Ouverte de l'Observatoire de Bordeaux Journé Porte Ouverte de l'Observatoire de Bordeaux Journé Porte Ouverte de l'Observatoire de Bordeaux
Journé Porte Ouverte de l'Observatoire de Bordeaux Journé Porte Ouverte de l'Observatoire de Bordeaux Journé Porte Ouverte de l'Observatoire de Bordeaux
Photos de la Journée Porte Ouverte de l'Observatoire de Bordeaux


12/09/2013 : Ultime répétition pour les équipes de Gaia

Le satellite Gaia va récolter, dès 2014, des milliards d'informations sur notre galaxie. Mais les centres de calcul de la mission européenne sont-ils fins prêts à gérer une telle masse de données au quotidien ? Pour le savoir, une répétition générale a eu lieu début septembre.

Lire la nouvelle en entier sur le site du CNES


23/08/2013 : GAIA est arrivé en Guyane française

Construit par Astrium à Toulouse, le satellite Gaia est parti à bord d'un avion gros porteur Antonov 124 de l'aéroport de Toulouse à destination de Cayenne, capitale de la Guyane française. Le satellite sera ensuite transporté par camion vers le port spatial de l'Europe à Kourou, à 64 km de Cayenne.

Préparation de l'envoi du satellite Gaia à Kourou. Le conteneur de 10 tonnes est placé sur la rampe d'accès avec une grue avant le chargement dans l'Antonov. © Isabelle Desenclos
Préparation de l'envoi du satellite Gaia à Kourou. Le conteneur de 10 tonnes est placé sur la rampe d'accès avec une grue avant le chargement dans l'Antonov. © Isabelle Desenclos

Giuseppe Sarri, chef de projet Gaia de l'ESA, qui a volé à bord de l'Antonov avec Gaia, a dit que le vol depuis l'Europe vers l'Amérique du sud s'est déroulé calmement. "Nous attendons maintenant avec impatience les prochaines semaines de préparation finale, que nous allons entreprendre avec le même soin et la même détermination que les équipes ont montré jusqu'ici en construisant le satellite."

Le 28 août, un second Antonov 124 transportera le bouclier solaire de Gaia et la pluspart de l'équipement sol de Toulouse à Cayenne. À ce stade, tous les éments et équipement du satellite seront arrivés Guyane française, pour le lancement plus tard cette anné.

Lire la nouvelle en entier sur le site de l'ESA (en anglais)


06/2013 : Le déploiement de GAIA

Gaia, qui doit cartographier un milliard d'étoiles pour l'ESA, sera lancé dans l'espace vers la fin de cette année. En attendant, le département Science Spatiale de l'ESA a lancé un nouveau 'mini-site' autour de la mission Gaia.

Vous trouverez à l'adresse http://www.esa.int/gaia les dernières informations concernant la mission, ainsi que des articles expliquant le contexte autour des objectifs de la mission, du vaisseau, de ses prédécesseurs et plus encore.

Vous y trouverez également des liens vers des rapports détaillés et des entrées de journal de bord qui couvrent toute la campagne de tests, alors que Gaia était mis à l'épreuve avant d'être envoyé sur le site de lancement de l'ESA à Kourou.

Lire la nouvelle en entier sur le site de l'ESA


04/2013 : Gaia, troisième répétition générale

Les équipes projet Gaia sont mobilisées pour une troisième répétition générale avant le lancement. Elle se déroulera du 22 au 30 avril. L'occasion pour nous de faire un rappel sur les compétences à l'œuvre dans ce programme.

Au sein du projet Gaia, qui réunit 450 personnes en Europe, notre équipe CNES joue un rôle déterminant pour préparer les systèmes qui permettront aux scientifiques d'exploiter les milliards de données en provenance du satellite. Focus sur les compétences mobilisées...

Les compétences dans le projet Gaia

Si Gaia mobilise au total 450 personnes, il s'agit en grande majorité de profils scientifiques. Mais sans l'appui technique, la mission perd tout son sens. Ainsi, bon nombre d'ingénieurs et de techniciens y sont associés, notamment pour ce qui concerne le traitement de données.
Au CNES, cela concerne une dizaine de personnes qui interviennent presque quotidiennement sur le projet en cette phase de développement, outre les responsables qui ont structuré la proposition du CNES au moment de l'appel d'offre de l'ESA.

Les acteurs du CNES au cœur des "unités de coordination"

Ces acteurs CNES Gaia sont tous investis dans des unités de coordination, les CU, en fonction de la spécialité qui leur incombe : spectroscopie, astrophysique...
Leur principale mission consiste à mettre à disposition des scientifiques des outils et des méthodes qui assureront le bon fonctionnement de la machine de traitement de données, mise en œuvre au CNES via le système SAGA. On parle surtout d'intégration : l'intégration des algorithmes déterminant les calculs à effectuer, qui sont développés par les scientifiques eux-mêmes mobilisés au sein des différents laboratoires européens.

Un enjeu organisationnel fort

Notre équipe de chefs de projet, responsables techniques - systèmes et développement - et autres architectes, a donc un rôle majeur : transformer de gigantesques volumes de données brutes en provenance du satellite, en données facilement exploitables par la communauté scientifique. Cela représente de nombreux enjeux à relever sur les plans techniques et également organisationnels.
Le CNES est au cœur de cette collaboration européenne, de par son expérience, mais aussi par sa capacité à mobiliser durablement des compétences techniques. Jusqu'à ce jour, chacun a su trouver sa place dans cette organisation complexe et apporter la preuve de l'apport du savoir-faire CNES.


04/2013 : Gaia : de Facebook à la Voie Lactée


Gaia : de Facebook à la Voie Lactée par CNES

Le traitement des données du satellite d'astronomie Gaia, dont le lancement est prévu fin 2013, utilisera le même socle technique que le plus célèbre des réseaux sociaux, l'américain Facebook.

Événements 2012

12/2012 : Le segment sol scientifique de GAIA dans la dernière ligne droite

Du 4 au 14 décembre, c'est la répétition générale au GAIA Data Processing and Analysis Consortium (DPAC). A moins d'un an du lancement, c'est la première fois que les différents centres de calcul impliqués dans GAIA, dont celui installé au Centre Spatial du CNES à Toulouse, sont exercés dans des conditions proches des opérations.

 CNES
Les équipes DPCC et scientifiques, co-localisées au CST pendant l'essai - crédit : CNES

GAIA est la prochaine "pierre angulaire" de l'ESA. La mission cartographiera une grande partie de notre galaxie avec une précision sur la position et la vitesse entre cent et mille fois meilleures que les données actuelles. Pour cela, le satellite balaiera régulièrement le ciel avec ses deux télescopes afin de multiplier les relevés d'écartométrie entre plus d'un milliard d'étoiles et autres objets.

Le segment sol de GAIA, développé par un consortium de laboratoires européens (le DPAC), aura la charge de traiter cette volumineuse télémesure pour trier les objets (étoiles simples, confondues ou non, binaires, petits objets du système solaire...), calculer leur position et leur vitesse apparente à quelques millionièmes de secondes d'arc près et fournir les spectres d'émission d'un grand nombre d'entre eux.

Pour cela, le DPAC est organisé autour de 6 supercalculateurs répartis dans les pays participants et à l'ESAC à Madrid, et au sein desquels les chaînes de traitement développées par les laboratoires seront installées. En particulier, le Centre Spatial de Toulouse a développé et opérera le DPCC (Data Processing Center CNES), hébergeant un grand nombre de chaînes scientifiques mises au point par l'Observatoire de Paris, l'Observatoire de Nice, le laboratoire d'astrophysique de Bordeaux et les Universités de Montpellier et de Besançon et d'autres laboratoires dans l'Europe entière.

Durant la recette en vol, certains traitements du DPAC seront cruciaux pour vérifier les performances du satellite. Baptisés "Critical Items", ils sont l'objet de la répétition générale. Pendant près de deux semaines, le DPCC - comme ses homologues de Turin et de Cambridge - va recevoir de l'ESAC à Madrid des données représentatives, au même rythme que pendant la recette en vol et devra réaliser les produits dont il a la charge : les spectres des objets, afin d'assurer la calibration du Radial Velocity Spectrometer, l'instrument en charge des mesures spectroscopiques à bord.

"Au-delà de la validation des logiciels scientifiques et des performances du calculateur, il s'agit de tester l'organisation, les procédures et les outils de validation", explique Véronique Valette, chef de projet DPCC. "Pour la première fois, les scientifiques sont sur le pont, pour vérifier la validité des produits". Quatre scientifiques de l'Observatoire de Paris et du MSSL (Mullard Space Science Laboratoty, GB) participent à l'essai, en équipe intégrée avec l'équipe CNES.

Trois autres répétitions générales sont programmées en 2013. En parallèle, le développement et les tests des autres chaînes de traitement, celles qui démarreront progressivement après la fin de la recette en vol, se poursuit. Encore bien du travail en perspective !


10/2012 : Tests de séparation de Gaia du lanceur et tests de vibrations du Module Charge Utile finis

Les tests de la séparation du Module de Service de Gaia de son adaptateur au lanceur sont finis, tout comme les tests de vibration du Module Charge Utile.

Encore deux campagnes de tests importantes, qui se sont déroulées à Astrium à Toulouse, sont achevées, rapprochant Gaia de sa préparation au lancement. Les opérations des mécanismes qui sépareront le Module de Service (SVM) de l'étage supérieur de son lanceur ont été vérifiés et le test de niveau de vibration du Module Charge Utile (PLM) s'est conclu avec succès.

Lire l'intégralité de l'article sur le site web de l'ESA (en anglais).


09/2012 : Les instruments de Gaia sont installés et prêts à être testés

L'intégration du module de charge utile de la mission Gaia de l'ESA vient de s'achever à Toulouse, et le module est prêt pour la phase de tests rigoureux qu'il devra subir avant son lancement l'an prochain.

 Astrium SAS
Module de charge utile GAIA dans la salle blanche d'Astrium, à Toulouse.
Crédits : Astrium SAS

Lire l'intégralité de l'article sur le site web de l'ESA


03/2012 : Atelier Java 2012 pour le consortium de traitement des données

Le CNES participe au projet Gaia au sein du consortium de traitement des données (DPAC). Ce consortium est composé de plus de 400 personnes, scientifiques et techniques réparties dans toute l'Europe. Les codes des chaines de traitement scientifique Gaia sont développés dans la langage Java par les scientifiques eux-mêmes. L'unité de coordination système (CU1) du DPAC organise régulièrement des "Java Workshop" (Atelier Java) afin d'aider les scientifiques qui doivent développer les logiciels. Le CNES, qui a un rôle très actif au niveau système, a organisé les 13 et 14 Mars l'atelier Java 2012 sur le thème de la stabilité numérique et de la performance des codes Java.

Ces sujets sont d'une grande importance dans le cadre de la mise au point des traitements scientifiques des données Gaia : algorithmes très complexes devant traiter des milliards d'observations en des temps trés courts.

En plus de l'organisation pratique du séminaire, le CNES a amplement contribué aux présentations en assurant sept présentations de travaux effectués sur l'amélioration des performances et de la stabilité numérique de codes en cours d'intégration dans le centre de traitement Gaia du CNES (DPCC).

Environ 50 personnes, scientifiques, développeurs Java ou ingénieurs des autres centres de traitement des données Gaia ont participé à ce séminaire.

Participant à l'atelier Java pour le DPAC Gaia en mars 2012
Participant à l'atelier Java pour le DPAC Gaia en mars 2012

Événements 2011

12/2011 : Gaia déploie son bouclier thermique.

Gaia, le cartographe d'étoiles de l'ESA, a passé un test critique avant son lancement en 2013 : le bouclier thermique du satellite a été déployé pour la première fois.
Le bouclier thermique de Gaia est un élément essentiel de la mission. Il garde Gaia dans l'ombre, maintenant les instruments scientifiques à une température constante d'environ –110°C.
Pendant ce test à Astrium à Toulouse, France, des câbles de support et des contre-poids ont simulé les conditions d'apesanteur et fourni un essai réaliste.

 Astrium France
Cette vidéo est une séquence accélérée et éditée du déploiment. En temps réel, cela prend environ 20 minutes. Quand le bouclier thermique s'ouvre, la partie principale du satellite apparaît.
Crédits : Astrium France

Lire l'article complet sur le site de l'ESA.


09/2011 : Les miroirs de Gaia prêts à briller.

La mission GAIA de l'ESA a passé une autre étape majeure avec la réalisation des 10 miroirs, à la pointe du progrès, qui seront utilisé pour mesurer la position très précise de milliard d'étoiles. Avec la livraison du dernier de ces miroirs complexes, l'Europe a renforcé sa position dans le monde en tant que leader dans les technologies des miroirs en carbure de silicium.

Un des miroirs primaires de Gaia (M1), photographié sur le site de Sagem, France.
Un des miroirs primaires de Gaia (M1), photographié sur le site de Sagem, France.

Lire l'article complet sur le site de l'ESA (en anglais).


08/2011 : Fin des tests de vibration du module Charge Utile à Intespace, Toulouse.

Fin juin, les tests mécaniques du module Charge Utile de Gaia ont été réalisés dans les locaux d'Intespace à Toulouse, France, sous la direction du maître d'œuvre, Astrium. Les résultats ont été analysés et le test a été déclaré comme passé avec succès.

Modèle Structurel du module Charge Utile de Gaia dans sa configuration de test selon l'axe X à Intespace, Toulouse, France, pendant les tests de vibration. Pour vérifier l'alignement, l'optique du télescope Astro 1 a été installée. © Astrium - France
Modèle Structurel du module Charge Utile de Gaia dans sa configuration de test selon l'axe X à Intespace, Toulouse, France, pendant les tests de vibration. Pour vérifier l'alignement, l'optique du télescope Astro 1 a été installée. © Astrium - France

Lire l'article complet sur le site de l'ESA (en anglais).


07/2011 : La mosaïque de détecteurs formant l'œil de GAIA a été assemblée dans les locaux d'Astrium Toulouse.

La plus grande caméra numérique jamais construite pour une mission spatiale a été mosaïquée avec minutie à partir de 106 détecteurs électroniques séparés. La "matrice milliard de pixels" résultante servira d'œil super-sensible à la mission de l'ESA de cartographie de la Galaxie Gaia.

Un total de 106 CCDs constitue le plan focal de Gaia. Des techniciens d'Astrium France, maître d'œuvre de la mission Gaia, ont fixé et aligné les CCDs sur leur structure de support, dans ces locaux de Toulouse. © Astrium France
Un total de 106 CCDs constitue le plan focal de Gaia. Des techniciens d'Astrium France, maître d'œuvre de la mission Gaia, ont fixé et aligné les CCDs sur leur structure de support, dans ces locaux de Toulouse. © Astrium France

Lire l'article complet sur le site de l'ESA (en anglais).

Événements 2010

12/2010 : Premiers essais système du DPCC avec le centre de l'ESAC (Madrid) : tests concluants !


07/2010 : Livraison de la version 1 du DPC, et installation au Centre Informatique du CNES

Événements 2008

06/2008 : Début des travaux de développement industriel du DPC


01/2008 : Fin de phase B et revue RDP du Centre de Traitement DPC

Événements 2007

05/2007 : Approbation par le comité des Programmes Scientifiques de l'ESA de la proposition du consortium scientifique DPAC de réaliser les traitements des donnés de la mission