30 Août 2016

Organisation

L'ensemble du programme est sous la maîtrise d'ouvrage de l'ESA.

La réalisation du satellite, (Plateforme et charge utile) a été confiée à Astrium (Toulouse)

Le centre de contrôle et de mission est sous la responsabilité de l'ESA (ESOC à Darmstadt)

Le traitement des données scientifique est confié à la communauté scientifique : les laboratoires, observatoires, universités et agences européennes désirant s'impliquer dans le traitement scientifique des données Gaia se sont regroupés au sein d'un consortium, le Gaia DPAC (Data Processing and Analysis Consortium), officiellement constitué en mai 2006. Ce consortium est organisé en neuf "Coordination Units" (CU) : la CU1 assurant l'architecture système, la CU2 la simulation des données, les CU3 à 8 se répartissant fonctionnellement les traitements et la CU9, mise en place début 2013, est responsable de la validation scientifique des catalogues. Chacune de ces CU se base sur des centres de traitement (Data Processing Center - DPC) qui assurent la coordination technique des développements de logiciels scientifiques et leur mise en œuvre opérationnelle.

A la demande de la communauté scientifique, le CNES s'est fortement engagé dans le DPAC pour l'architecture globale du système (CU1) et comme centre de traitement pour :

  • L'unité "Simulation" (CU2). Deux des simulateurs (GIBIS et GOG) sont déployés au CNES sous la forme d'un service accessible sur Internet à toute la communauté Gaia et utilisant les moyens communs du centre de calcul du CNES.
  • Les unités "Traitement spectroscopique" (CU6), "Traitement des objets" (CU4) et "Paramètres astrophysiques" (CU8). A ce titre, il est en charge de l'architecture, de l'assurance qualité, de l'ingénierie des sous-systèmes logiciels développés dans ces unités, il assure également l'intégration, et la qualification de ces sous-systèmes sur les moyens du centre Informatique du CST.

Les laboratoires français du CNRS sont fortement impliqués, avec le soutien du CNES, dans le développement et les opérations des CU4 (co-responsabilité Observatoire de la Côte d’Azur), CU6 (responsabilité Observatoire de Paris/LESIA) et CU8. Le SYRTE et l’IMCCE de l’Observatoire de Paris, l’UTINAM (Montpellier), le LAB (Bordeaux), le LUPM (Montpellier) et l’Observatoire de Strasbourg contribuent également.

Faire travailler sur le même projet des centaines de scientifiques répartis dans toute l'Europe demande une organisation exceptionnelle ; c'est ce qui a été mis en place par le DPAC grâce à l'élaboration d'un ensemble de méthodes et standards communs (langage JAVA, documents standardisés, outil de gestion de configuration à accès réparti ...), supportés par des outils informatiques d'ingénierie collaborative issus du monde des logiciels libres et largement utilisés par l'ESA : Wiki, gestion documentaire Livelink, gestion de faits techniques Mantis, gestion de configuration Subversion. Tout ceci est déjà en place, fonctionne bien et a été accepté avec une remarquable bonne volonté par les scientifiques du programme ; l'effort nécessaire pour appréhender ces nouveaux outils et méthodes est justifié par l'ampleur du projet et surtout par l'intérêt des résultats attendus.

Equipe GAIA 2013